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Islam et partages ...
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17 avril 2010

Le mystère de la circoncision

sci

La pratique de la circoncision remonte aux premières traces laissées par l'Homme. Des représentations de cette opération chirurgicale ont été retrouvées sur des dessins rupestres datant du Néolithique, ainsi que sur des hiéroglyphes de tombeaux égyptiens.
La circoncision est mentionnée au Ve siècle av. J.-C. par Hérodote, qui l’évoque dans le second livre de ses Histoires et en attribue la paternité aux Égyptiens. Cette paternité est confirmée par de nombreux vestiges archéologiques, le plus ancien étant une gravure du tombeau d’Ankhmahor (6ème dynastie, entre -2300 et -2200), à Saqqarah, qui représente une circoncision pratiquée avec un silex sur un homme debout. »

« Elle concerne près de 30% de la population masculine mondiale selon une estimation de l'OMS (Organisation mondiale de la santé).
Il existe au moins cinq types de circoncision masculine.
Elle est effectuée principalement pour des motifs culturels et religieux, mais aussi thérapeutiques, hygiéniques et prophylactiques, en prévention de certaines affections. »

« Dans les années 1970, aux États-Unis près de 80% des nouveau-nés mâles sont circoncis. Ce chiffre est de 65,3% en 1999.
Cependant 80% à 90% de la population masculine adulte nord Américaine est circoncise actuellement et plus de 90% chez les Américains de naissance.En effet de nombreuses circoncisions effectuées durant la période néonatale et la petite enfance dans des cliniques privées ne sont pas prises en compte par les statistiques. Il en va de même des circoncisions durant l'adolescence. Les États-Unis restent, à l'heure actuelle, le pays ayant le plus recours à la circoncision pour des raisons non religieuses. »

« En Amérique du sud 5%-10% (exemple le Chili, l'Argentine) à 20%-30% (exemple le Brésil et le Mexique).
Plus de 55% des Canadiens adultes (70% des anglophones et 20% des francophones) le sont aussi ; en Australie 70%, en Nouvelle Zélande 40%, en Afrique 80% à 90% (avec des variations importantes selon les pays) ; au Maroc, en Éthiopie, en Algérie, en Égypte presque 100% ; presque 100% au Liban,en Irak.
En Europe 5-10% (Espagne, Pologne, Portugal, Norvège, Autriche, Hongrie) à 15-20% (France, Grande Bretagne, Italie, Allemagne, Belgique, Russie) et plus de 80% (Bosnie, Albanie, Turquie).
En Asie 5-10% en Chine , 13% en Thaïlande ,25% en Inde ; et presque 100% au Pakistan,en Indonésie,au Bengladesh ; plus de 90% aux Philippines et en Corée du sud. »

« L'OMS (l'Organisation Mondiale de la Santé) et l'ONUSIDA(progamme commun des natio
n s unis sur le SIDA) ont décidé de lancer des campagnes de sensiblilisation en faveur de la circoncision depuis mars 2007, une efficacité sur la prévention de la contamination par le VIH ayant été prouvée.
Dans son rapport l’OMS précise :« La circoncision doit maintenant être reconnue comme une mesure efficace de prévention du VIH. Il faut considérer la promotion de la circoncision comme une nouvelle stratégie importante de prévention de la transmission hétérosexuelle du VIH de la femme à l’homme. »

Autres temps, autres mœurs ; la connerie est bien universelle et intemporelle :

« Les médecins du XIXe siècle conseillaient l'opération pour réduire la masturbation, qui était d'après eux responsable de nombreuses maladies. La circoncision était ainsi censé réduire directement ou indirectement l'« hystérie », les maladies vénériennes, le satyriasis, et même le hoquet.

À la fin du XIXe siècle, les médecins britanniques et américains pratiquaient des interventions chirurgicales sur les parties génitales des enfants mâles et femelles pour prévenir la masturbation ou l’empêcher. La masturbation était responsable de nombreuses maladies, selon les médecins de l'époque. Cette théorie prit naissance en Angleterre, à l’époque victorienne, puis se répandit graduellement, de même que la pratique de la circoncision, au reste du monde anglo-saxon. »

La barbarie n'est pas toujours là où on l'attend :

« Mr John Harvey Kellogg, médecin et inventeur des corn flakes, prônait la circoncision sans anesthésie des petits garçons pour lutter contre la masturbation masculine. Pour les filles, il conseillait de brûler le clitoris à l’acide. »

Pour preuve que la connerie est universelle et qu'elle n'épargne personne, même, et surtout pas, les "grands" de ce Monde:

« À titre d’anecdote, on ajoutera qu’en Angleterre la reine Victoria, estimant que la famille royale descendait de David, fit circoncire ses enfants, notamment le futur roi Édouard VII. La coutume s’est perpétuée par la suite, mais la princesse Diana de son vivant a refusé que ses deux garçons soient circoncis. Une rumeur dit depuis que le Prince William et son frère l’ont été à leur demande afin d’être comme leur père le prince Charles. "

http://fr.wikipedia.org/wiki/Circoncision


 

Contrairement à la croyance populaire, la circoncision n'est pas une obligation pour le musulman, du moins, elle ne figure pas clairement dans le Coran. Par exemple, dans la traduction du Coran par Kasimirski, on ne trouve pas le mot circoncision. Cette pratique est une tradition pré-islamique. Toutefois, tous les musulmans font circoncir leurs enfants...

La sunna (tradition) encourage très vivement la circoncision. On trouve plusieurs hadiths (paroles ou actes du prophète) relatifs à la circoncision. La raison que l'on rencontre le plus souvent est de marquer la descendance d'Abraham. Mais on trouve aussi toute sortes de raisons d'hygiène ou médicale.

Abû Hurayra rapporte que le Prophète (pbsl) a dit :
"La fitra (la nature primordiale) comporte cinq éléments - ou selon une variante, Il y a cinq choses conformes aux exigences de la fitra - : la circoncision, le fait de se raser le pubis, de se couper les ongles, de s'épiler les aisselles et de se tailler la moustache ". (....)

Boukhari rapporte que le Prophète (pbsl) a dit : "Abraham se circoncit à l’âge de 80 ans"

Pour les musulmans, le rituel de la circoncision symbolise à la fois la descendance d'Abraham et l'entrée du circonci dans la oumma (communauté des croyants).

Beaucoup d'ouvrages ou de sites internet justifient la circoncision, expliquant que c'est un acte bénéfique pour la santé. Par exemple, sur le site internet "http://www.islam-medecine.org on explique que des études ont montré que la circoncision diminue le risque de contamination par les maladies sexuellement transmissibles (MST).


 

scienceLa circoncision est pratiquée par l’immense majorité des musulmans, soit environ 600 millions de personnes de sexe masculin. Les oulémas se divisent en deux opinions au sujet de la circoncision : obligation ou forte recommandation. Elle est mentionnée dans plusieurs hadiths (appelée khitân), mais pas dans le Coran. Par exemple, le hadith 4:575 de Abu Huraira « L’envoyé de Dieu a dit, Abraham se circoncit lui-même à l’âge de 80 ans à l’aide d’une herminette. ». Ailleurs, le prophète de l’islam déclare aux nouveaux convertis « Débarrassez vous des cheveux longs des païens et soyez circoncis. »

Au travers de l’« Alliance offerte par dieu à Abraham », Abraham, Ibrahim en islam, serait l’instaurateur de la circoncision pour des raisons divines. Dans la mesure où Ibrahim est l’un des plus importants prophètes pour les musulmans, il est logique que ceux-ci pratiquent ce rituel. L’islam se considère en effet comme la religion d’Abraham. Par ailleurs, toujours dans la tradition musulmane, le premier enfant à avoir été circoncis est Ismaël, le prophète dont la lignée aurait donné les Arabes. Cela explique pourquoi la plupart des enfants sont circoncis lorsqu’ils sont âgés entre 4 et 13 ans. En Iran, elle a lieu le plus souvent le jour même de la naissance. Ailleurs, l’âge où l’enfant est circoncis est très variable, même si le plus souvent sept ans est considéré comme le meilleur âge. L’important est que l’opération ait lieu avant la puberté et les premiers signes d’éveils sexuels. La circoncision en islam pourrait aussi refléter la survivance de rites plus anciens.

http://www.dinosoria.com/circoncision.htm


 

Qu’est-ce-que la circoncision ? A quels besoins répond-elle, à quelles constantes sociales, culturelles ou religieuses est-elle associée à travers les âges, aussi loin que l’on puisse remonter dans l’étude d’une pratique qui semble remonter à l’aube de l’humanité ? Telles sont les questions auxquelles répond la remarquable synthèse de Malek Chebel, publiée par les éditions Balland en 1992 et reprises en format demi-poche par les éditions marocaines EDDIF.

Tout commence avec Hérodote, et son Histoire (II, 104) qui écrit à propos de la circoncision : "Des Egyptiens et des Ethiopiens, je ne saurais dire quel est le peuple qui a pris cette coutume à l’autre, car elle y est, de toute évidence, des plus anciennes ". Cinq siècles avant Jésus-Christ, la recherche historique sur les origines de cette pratique avait déjà été aussi loin qu’il a été possible d’aller depuis. Il est vrai que les scènes représentées sur les murs de nombreux temples, dans des bas-reliefs datant au moins de 1500 ans avant l’ère chrétienne, ne laissent aucun doute sur les méthodes et les effets de la circoncision des anciens Egyptiens.

Des origines égyptienne ?

Parallèlement à la circoncision égyptienne, le principe de l’ablation du prépuce du jeune garçon ou de l’adolescent semble avoir existé, et s’être perpétué, à partir de l’Ethiopie, dans de nombreuses zones d’Afrique, bien avant toute pénétration par l’Islam. C’est en effet d’abord le judaïsme, à la suite d’Abraham, qui va instituer la circoncision comme signe " de l’alliance " entre le peuple élu et Dieu. Signe fidèlement répété, de génération en génération, par les descendants d’Isaac comme par ceux d’Ismaël... Même si sa justification théologique connaîtra des hésitations : si l’on suit son " Guide des Egarés ", le grand théologien juif andalou Maïmonide, rabbin de Cordoue, verra essentiellement dans la circoncision un affaiblissement de l’appétit et du plaisir sexuels masculins, considérés comme mauvais, par affaiblissement de l’organe, et y trouvera " le motif le plus important " de cette pratique.

Circoncision de l’âme

Même si la circoncision de Jésus offrira à l’iconographie chrétienne un de ses thèmes favoris, il va sans dire qu’à la suite de Saint-Paul (et après débat avec Saint-Pierre, qui se ralliera à cette thèse) l’universalisation du message biblique passera par un effacement de tout signe physique distinctif parmi les hommes, qui forment un peuple unique, sauvé par le Christ dans sa Passion. Le rachat ne saurait tenir à un repère corporel, quel qu’il soit : c’est l’âme seule qui sauve et qui est sauvée, c’est elle seule qui signifie aux yeux de Dieu les péchés et les bonnes actions. C’est pourquoi la rhétorique chrétienne utilisera fréquemment l’expression " circoncision de l’âme ", pour évoquer une âme pure et ouverte à l’Esprit Saint, par opposition à la circoncision physique, qui ne touche pas à l’essentiel, mais se borne à un signe essentiellement social.

C’est cette dimension fortement sociale de la circoncision que Malek Chebel relève dans le peuple arabe, et à sa suite dans tout le monde musulman. En effet la circoncision, même si elle a été souvent considérée comme une pratique de l’Islam, n’est apparemment pas une pratique religieusement imposée aux disciples de Mahomet. Le Prophète (pbsl) lui-même ne fut pas circoncis, ayant été, semble-t-il, comme il arrive parfois, doté naturellement d’un prépuce court. En outre l’habitude de circoncire les garçons était largement répandue dans le monde arabe à l’époque précoranique, et ne saurait en aucun cas apparaître comme une innovation, ou un signe distinctif, islamique.

Importance sociale

L’auteur consacre de nombreuses pages à l’importance sociale que l’événement revêt dans de nombreuses sociétés africaines, et dans tous les pays du Maghreb, où la circoncision est l’occasion de réjouissances familiales importantes, tandis que son omission consacre une étrangeté au sein du groupe familial et social. Il prête délibérément moins d’attention à la vogue actuelle de la " circoncision banale et médicale ", qui se généralise aujourd’hui dans " certains pays riches " (Etats-Unis, Suisse) comme un des actes médicaux systématiques accompagnant la naissance d’un enfant de sexe mâle, par précaution et hygiénisme.

C’est peut-être là que se remarque le mieux la position idéologique propre du chercheur lui-même, qui tient à établir une typologie universelle de la circoncision, mais dont les attaches dans le monde arabe lui en rendent certaines variantes ou certaines connotations plus sympathiques que d’autres... Ce qui n’enlève rien à la précision de son étude et à sa foisonnante richesse.

(Malek Chebel, " Histoire de la circoncision des origines à nos jours", édité par EDDIF, Casablanca, 1997.)


Circoncision, couronnement de la tradition ibrahimique

Au-delà de la question d'hygiène ou de coutume, la circoncision, communément appelé "Tahara" ou "Khitan", s'inscrit dans le répertoire des faits et gestes que l'Islam a hérités de la tradition ibrahimique. 

Elle fut pratiquée par les prophètes de la lignée revendiquant l'héritage d'Abraham et confirmée, à titre de "sunna", par le prophète Sidna Mohammed, que la prière et la paix soient sur lui. La circoncision, du latin ecclésiastique "circumcisio" (découper autour), est mentionnée au 5-ème siècle av.JC par l'historien grec Hérodote dans le second livre de ses histoires et en attribue la paternité aux Egyptiens. Cette paternité est confirmée par de nombreux vestiges archéologiques, le plus ancien étant une gravure du tombeau d'Ankhmahor (entre 2300 et 2200 av. JC) qui représente une circoncision pratiquée avec un silex sur un homme debout.

Elle est une pratique connue également chez les animistes, les Aztèques, les mayas, les Malais, les populations des îles Célèbes (Indonésie), les aborigènes d'Australie et les tribus africaines. 

De nos jours, que ce soit par conviction ou par souci d'hygiène, la circoncision est largement pratiquée dans le monde entier avec plus de 1,25 million de bébés circoncis chaque année. Les Anglo-Saxons et les Sud-coréens la pratiquent depuis 1945 pour des raisons d'hygiène. Le taux de circoncision néonatale aux Etats-unis a atteint 55,1 % en 2001, au Canada 17 % (1996-1997), en Australie 10,6 % (1995-96), en Grande Bretagne 0,4 % (1998) et en Nouvelle Zélande 0,35 % (1995).

Chez les Musulmans, la circoncision passe pour l'une des marques de l'appartenance à la société musulmane. Enracinée dans les murs islamiques, elle est plus qu'une question d'hygiène ou une simple coutume. Elle a valeur de symbole pour l'appartenance à la communauté. Selon le rite malékite, la circoncision est une sunna. Se référant au hadith cité par Abou Horayra dans lequel le prophète Sidna Mohamed, que la prière et la paix soient sur lui, a dit : "la Fitra (nature primordiale) comporte cinq éléments, à savoir la circoncision, le rasage du pubis, la coupe des ongles, l'épilation des aisselles et la taille de la moustache".

Les Malékites déconseillent la pratique de la circoncision au septième jour de la naissance. L'enfant est circoncis quand les dents de lait commencent à tomber et il est permis de le faire avant ou après cette période. Elle se pratique en général avant la puberté. L'enfant circoncis de naissance est dispensé de cette opération. La circoncision donne également par ailleurs une occasion pour organiser une grande fête familiale (Al Iîdar) que seules les cérémonies de mariage dépassent en ampleur.

Dans les milieux aisés, la fête peut durer jusqu'à une semaine
La fête commence par la pose du henné et le passage chez le coiffeur. L'enfant est ensuite lavé, parfumé et vêtu de ses plus beaux habits (djellaba, brodée, tarbouche, chemise, babouches en cuir ). Dans certaines régions, un fil de laine auxquels sont attachés une coquille, une vielle pièce de monnaie d'argent et une étoffe renfermant des herbes aux vertus bienfaitrices, est accroché au pied gauche de l'enfant devant être circoncis pour lui épargner "le mauvais il".

Une tournée à dos de cheval à travers la ville est de rigueur, au cours de laquelle est accomplie la ziara (visite) du marabout d'un saint. Le moment venu, l'un des proches parents prend dans ses bras l'enfant et un barbier (ou un médecin) pratique l'opération à l'aide de ciseaux effilés. L'opération, qui dure en principe quelques secondes, se passe dans une ambiance agrémentée de youyous et de chants au rythme de tambours, de ghayta et de fanfares. Enveloppé dans un drap blanc et allongé dans son lit, l'enfant reçoit les félicitations des membres de la famille et des invités qui lui offrent sucreries, jouets et pièces de monnaies. Dans les milieux aisés, la fête peut durer jusqu'à une semaine.

Selon le psychanalyste Houssaïn Bendahman, "la circoncision confère des privilèges spéciaux telles qu'aller à la mosquée et au souk avec le père, et une modification du statut, tout comme le passage du hammam des femmes à celui des hommes. Elle est vécue comme telle par le circoncis". La circoncision est une tradition essentielle pour les Musulmans, mais elle est partagée aussi par les communautés se réclamant de l'héritage du Patriarche Sidna Ibrahim.

Dans la religion juive, la circoncision, ou "brit milah", se pratique au 8-ème jour de la naissance et elle constitue un acte d'union qui "stigmatise" la ressemblance des enfants de Sidna Ibrahim. L'opération est pratiquée tôt le matin par "le Mohel" (le circonciseur) qui est obligatoirement un rabin. Elle se fait soit à la synagogue soit à la maison familiale et est suivie d'une fête. Elle est précédée par une veillée religieuse.

Du point de vue médical, enlever le prépuce permet de garantir la propreté qui peut prémunir contre toute infection par stagnation de microbes à la suite de relations intimes ou par manque d'hygiène. Elle est pratiquée dans le cas de la maladie appelée " phimosis ", une maladie de malformation du prépuce à la naissance observée chez tous les peuples. Les médecins l'interdisent aux hémophiles.

Les circoncis, six fois moins susceptibles de devenir séropositifs 
Par ailleurs, plusieurs recherches ont montré que l'ablation du prépuce prémunirait contre les maladies sexuellement transmissibles. La surface interne du prépuce étant riche en cellules dites de "Langheran" qui facilitent la pénétration du virus dans le sang. Mais les avis des chercheurs sont contradictoires sur la vulnérabilité au sida chez les circoncis.
La circoncision protégerait spécifiquement les hommes de l'infection par le VIH : les circoncis seraient six fois moins susceptibles de devenir séropositifs que les non-circoncis", ressort-il d'une étude publiée le 26 mars 2004. Les chercheurs de l'université John Hopkins de Baltimore (Maryland), auteurs de cette étude réalisée en Inde (à Pune) sur près de 2.300 hommes indiquent que "pour certains scientifiques, la muqueuse bourrée de kératine du prépuce contient de nombreuses cellules cibles du virus du sida, ce qui explique en soi la réduction du risque".

L'une des études les plus concluantes relevées par le chercheur Roger Short de l'université de Melbourne (Austaralie) qui vient de compiler les résultats de 40 études effectuées sur le sujet ces dernières années, est celle réalisée en Ouganda. Les chercheurs y ont identifié 187 couples où la femme était infectée, mais pas l'homme. Tous ont reçu des " condoms " et de l'information sur les moyens de prévenir l'infection. Les chercheurs sont revenus tester les hommes 30 mois plus tard. Dans le groupe des non-circoncis, 40 des 137 hommes étaient porteur du virus. Mais aucun des 50 circoncis n'avait été contaminé.

Abdelhafid Ben Bouchta 

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Commentaires
H
Bonjour tout le monde voilà je suis née circoncisie j'ai 40 ans
F
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